Bienvenue
sur le blog officiel consacré à la réédition du jeu de rôle Écryme aux éditions du Matagot. Celui-ci
dépeint un univers au croisement des genres steampunk et
post-apocalyptique, où l'onirisme s'insinue dans les rouages d'une dystopie
industrielle.
Cette
nouvelle édition se nourrit de la première version (Prix Spécial de la
Rédaction Casus Belli en 1994), ainsi que du cycle
romanesque de Bohème de
Mathieu Gaborit (Mnémos, 2015) . Le contexte s’enrichit, en
développant notamment une dimension fantastique et initiatique. Le but est non
seulement d'offrir aux MJ et aux joueurs un cadre original, mais surtout de
proposer une expérience de jeu intéressante. À cette fin, Écryme fournit tous
les éléments qui encadreront cette progression et la rendront unique à chaque
table. Les règles, quant à elles, mettent l'accent sur les émotions des
personnages et la façon dont elles peuvent influer sur leurs actions.
De façon
régulière, nous publierons ici des articles détaillant des points importants du
travail que nous avons effectué. Nous nous réjouissons de partager cela avec
vous. N'hésitez pas à nous poser vos questions ici en commentaires, ou sur la Page Facebook du jeu.
Au plaisir
de vous lire, d'échanger avec vous et de vous rencontrer en convention.
Écryme décrit
un monde imaginaire semblable à notre XIXe siècle, où un liquide corrosif nommé
l'écryme a recouvert la planète en n'épargnant que quelques îles éparpillées à
la surface du globe. Cette substance ronge la plupart des matériaux connus. La
pierre et, dans une moindre mesure, les métaux semblent y résister pour un
temps. Les rares îlots épargnés abritent d'immenses cités industrielles
organisées en états indépendant, à l'architecture singulière et aux ruelles
exiguës. Entre ces villes, l'immensité de l'écryme et les traverses, de
gigantesques ponts qui s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres et
servent de fondations à des relais, des bourgs, des monastères... C'est le
territoire des seigneurs traversiers, de l'anarchie féodale, de l'obscurantisme
et des superstitions.
Si le monde a connu une véritable
révolution industrielle, le progrès est désormais considéré comme une hérésie.
Les sciences sont étroitement contrôlées par les grandes loges de métier.
L’industrie s’est également adaptée à l’écryme. En l’absence de forêts, le
papier est un luxe. Les journaux sont imprimés sur des plaques de cuivre et
affichés sur les places publiques, quand ils ne sont pas lus par des crieurs.
Les formulaires administratifs et même les romans sont développés sur des
disques phonographiques. Une véritable culture de l’oralité s’est
progressivement mise en place. Troubadours, poètes et autres conteurs se sont
ainsi généralisés.
Les moyens
de production sont contrôlés par les konzerns, de gigantesques corporations
dirigées par la noblesse marchande, dont les membres répondent aux titres de
baron du Rail, chevalier du Capital ou encore vicomte au Profit…
Les malandrins rassemblés en ghildes doivent désormais composer avec eux pour tirer leurs épingles du jeu. Le mécontentement grandit au sein du prolétariat et les pulsions révolutionnaires mettent à mal le fragile équilibre social des cités.
Enfin, cachés parmi la population, les céphales œuvrent à l’accomplissement d’un objectif qu’eux seuls appréhendent. Craints et pourchassés, ils sont soupçonnés d’avoir pactisé avec les démons de l’écryme pour acquérir d’étranges pouvoirs.
Dans ce monde à l’agonie, certaines personnes continuent de rêver et de croire à Bohème, la cité légendaire où l’écryme n’aurait pas de prise.
Petit fail sur le lien facebook, dirait-on ...
RépondreSupprimerC'est normal que le lien vers la page Facebook ne renvoie à rien ?
RépondreSupprimerSi j'ai bien suivi, la page facebook n'était pas activée. Ca devrait être le cas désormais.
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